MADAME MAGIE ET LES PETITS SECRETS DU JARDIN

Une pièce de théâtre sur le jardin biologique

  • Les origines de l’histoire

Le projet de cette pièce de théâtre est directement inspirée d’un film que j’avais vu étant enfant, Chérie, j’ai rétréci les gosses. Un savant excentrique travaille sur une machine à miniaturiser la matière dans sa maison. Un jour, ses enfants se retrouvent, par accident, réduits par son invention. L’histoire se déroule dans le jardin devenu une véritable jungle aux yeux des enfants miniaturisés.

Le projet est également inspirée des « Drôles de petites Bêtes » la série de livres pour enfants écrite par Antoon Krings, pour le nom des personnages.

  • L’histoire

Madame Magie est inventeur, elle crée toutes sortes de machines. La pièce de théâtre commence alors qu’elle termine sa dernière invention, une machine à réduire la taille des objets, le Rétrécirunpeuplus. Après avoir vérifié son bon fonctionnement, elle le laisse et part jardiner. Pour cela elle prend un tas de produits et d’outils. Des enfants, qui la connaissent bien, entrent dans sa maison à sa recherche. Ils y  découvrent alors sa dernière invention. Ne pouvant résister à la tentation de l’essayer, ils se retrouvent réduits à la taille d’une fourmi. Ne sachant pas comment inverser le processus, ils partent à la recherche de Madame Magie dans son jardin.

Une fois dans le jardin, les enfants rencontrent les insectes et autres animaux qui y vivent. Ils découvrent que tous ne veulent pas rester dans le jardin de Madame Magie car elle utilise des insecticides et des pesticides qui tuent leur nourriture (les pucerons). Elle enlève les plantes sauvages qui sont leur habitat et également leur nourriture. Ils déménagent tous pour aller dans le jardin du voisin.

Les enfants retrouvent finalement Madame Magie qui va les aider à reprendre leur taille normale. Ils vont lui apprendre les malheurs des animaux et des plantes sauvages de son jardin. Et lui faire comprendre l’intérêt de préserver ces espèces et de ne pas utiliser d’insecticides et de pesticides, et de garder les plantes sauvages dans son jardin.

  • Le contexte scientifique

La biodiversité

Définition

Le terme « biodiversité » vient de la contraction de l’expression anglaise « biological diversity », c’est à dire « diversité biologique ».

L’expression « biological diversity » a été inventé par ThomasLovejoy en 1980 tanids que le terme biodiversity lui-même a été inventé par Walter G.Rosen en 1985 lors de la préparation du National Forum on Biological Diversity organisé par le National Research Council en 1986. Le mot « biodiversité » est employé officiellement pour la première fois en 1988 par l’entomologiste américain E.O Wilson. Auparavant, on parlait de « diversité  du vivant ».

La biodiversité c’est la « variabilité des organisme vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. »

  • Le jardin biologique

La biodiversité dans le jardin

Le jardin est souvent considéré comme un simple lieu de production : fruits, légumes, fleurs, arbres, gazon. Il se réduit à un support minéral : le sol, sur lequel poussent les espèces plantées ou semées par l’homme qui en profite et les entretient le plus  souvent à l’aide d’un arsenal technique impressionnant : pesticides, engrais chimiques, hybrides très modifiés, outils motorisés, etc. Le coût et l’énergie déployés pour chasser la nature du jardin et le transformer en univers de « béton vert » sont impressionnants.

Le jardin est un écosystème en miniature qui a des règles complexes. Le jardinier biologique ne lutte pas contre les processus naturels, mais au contraire il aide au bon fonctionnement des régulations naturelles et à la diversité de la vie.

Dans les jardins biologiques, nous retrouvons plusieurs catégories d’animaux « jardiniers » : les recycleurs, les pollinisateurs et les mangeurs de parasites.

Ces animaux ont bien entendu besoin de se loger, et les jardins trop entretenus ne leur apportent pas l’habitat dont ils ont besoin. Le jardin sauvage est l’habitat d’excellence pour tous ces animaux. En laissant la nature se développer dans certaines zones du jardin, cela permet d’enrichir la biodiversité. Les plantes sauvages que l’on connaît le plus souvent sous le nom de mauvaises herbes, accueillent et nourrissent directement ou indirectement de nombreux insectes et autres animaux utiles.

Retour en haut